Une Chambre à Soi

Une Chambre à Soi

Une Chambre à Soi

Depuis sa création et avec votre appui, la LIG soutient des projets d’accueil des lesbiennes réfugiées. En cette fin d’année, la LIG souhaite soutenir « Une Chambre à soi », un projet porté par le Front d’Habitat Lesbien (FHL) *.

Créé l’année dernière, le FHL a réussi à mettre en place un appartement en non-mixité dans un immeuble régi par la mairie de Paris. Il abrite, depuis octobre, trois lesbiennes ivoiriennes en attente de statut. Cet accueil s’acompagne d’un suivi social et psychologique professionnel et rémunéré, avec présence sur site et accompagnement des résidentes dans leurs démarches administratives, leur accès aux droits et à l’emploi. Le soutien psychologique est rendu possible grâce à un partenariat avec le Comede (Comité pour la santé des exilés, où travaille l’une des membres de FHL) qui propose maintenant des temps d’accueil spécifiques et gratuits dédiés aux personnes LGBT+.

Le FHL prépare également un panel d’activités (chant, foot, visites guidées de Paris, et tout ce qui passera par les têtes des résidentes). C’est là que la LIG a besoin de vous, pour assurer le maintien de l’appartement et de ses activités, pour que cet habitat se développe, pour que demain d’autres Chambres à soi puissent exister.

Soyez avec nous à leurs côtés ! Faites un don qui ira directement au soutien de ce projet.

* Le Front d’Habitat Lesbien (FHL) est né comme une soirée improvisée : on ne l’avait pas prévu et puis voilà qu’on se retrouve, voilà qu’on s’amuse et voilà qu’on milite. Ce « on », c’est un savoureux mélange de gouines, un peu foot-bracelet-porte-bonheur, un peu fétiche-cuir-partout-police-nulle-part, un peu emo, un peu intello, un peu bikeuses.

On est parties d’un constat simple : depuis le début de la pandémie liée au Covid-19, on était nombreuses, sans se connaître, à rechercher de manière encore plus intense des hébergements de fortune, à se débrouiller pour essayer d’accueillir des lesbiennes exilées dans un contexte d’insécurité et de panique montante. On s’est rencontrées et on a tiré la sonnette d’alarme.

Après quelques rendez-vous avec la Mairie de Paris, on a accepté la proposition de prendre en gestion l’ouverture d’une collocation de lesbiennes exilées. Ainsi est née Une Chambre à soi. Ouais, ça claque comme nom !

On a donc récupéré un appartement de la RIVP, dans le 9ème arrondissement, qui héberge depuis peu trois lesbiennes réfugiées. On a posé des cloisons, refait les peintures, acheté des meubles, loué des camions pour rapporter les meubles, chargé des tapis, commandé des sets de tables et des rideaux de douche. On a ouvert les contrats gaz, électricité, assurances, internet, acheté de l’électroménager et des luminaires, on a percé, assemblé, rassemblé. On a mis le paquet pour que les trois résidentes se sentent à la maison. Elles sont arrivées dans les lieux il y a à peine un mois et d’après leurs retours, c’est le cas. Alors on est aux anges mais il reste encore à faire. Merci d’aider le FHL à continuer !